La permission de minuit
Cela fait plus de dix ans que David Assoland (Vincent Lindon), dermatologue, s’occupe de Romain (Quentin Challal), un adolescent atteint d’une déficience génétique qui lui interdit de s’exposer à la lumière.
Des UV trop violents le mettent sous la menace d’acnés urticaires, voire de tumeurs, qui peuvent dégénérer en cancer. Modèle de charisme sur le plan professionnel, David aide Romain à devenir un homme.
Lorsque Romain apprend que David, promu, va devoir s’installer ailleurs, il vit ce changement de poste comme un abandon, une trahison. Pour David aussi, cette séparation est un arrachement.
Très attaché à cet enfant, bien que relativement distant de sa propre famille, il ne sait ni ne réussit à lui dire qu’il va devoir partir.
Son successeur à la tête du service est une femme, Carlotta Granié (Emmanuelle Devos), avec laquelle il entretient des rapports conflictuels, ne réussissant pas à passer la main.
C’est donc une histoire d’amitié, une ode à la vie que nous raconte Delphine Gleize.